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Qu’est-ce qu’un projet « Hara Kiri » ?
C’est organiser, avec l’accord et l’implication de tous, un Projet dont l’objectif est de supprimer à terme les emplois de ceux qui y collaborent en transférant leur savoir-faire.
Dans l’entreprise, c’est un phénomène courant avec les « fusions/acquisitions » (amicales ou hostiles). Pour faire des « économies d’échelle », « on » fusionne les services, « on » compresse le personnel. Pour ce type de projet la communication est importante, primordiale pour la direction du projet. Il faut être clair. Il faut que chacun puisse se projeter dans le futur, dans l’après-projet sans crainte pour son avenir (et celui de sa famille).
Dans l’entreprise, ce sera (par exemple)
- la négociation d’un parachute financier confortable (pas doré) pour « voir venir »,
- l’assurance d’une formation qualification pour « rebondir »,
- une prime exceptionnelle confortable avec reclassement,
- etc.
Avant le démarrage du projet, il faut s’assurer de l’adhésion de tous ceux qui participeront au transfert de compétence. C’est indispensable à la réussite. Ceci ne peut se faire que par référendum à bulletins secrets : « Etes vous pour ou contre ce projet » – OUI ou NON
Le démarrage du projet ne pourra se faire que si une très grosse majorité (3/4 minimum) y adhère en confiance. Il faudra écouter et prendre en compte ceux qui sont « contre » . Ils ont souvent de bonnes raisons (souvent financières). Il faudra traiter au « cas par cas » sinon il y a risque de rétention d’information préjudiciable à la réussite. Tout problème a sa solution.
Cas spécifique d’un projet « Hara Kiri » dans une réforme d’Etat.
Mettre en place un Revenu de Base Inconditionnel mettrait « au chômage » une grosse partie des employés de plus de 30 organismes qui actuellement assurent le « social »…
Conséquence : il faut un RBI suffisant qui permette de « rebondir »
Réduire le train de vie de l’Etat supprimerait près des 3/4 des élus de la République. Compliqué pour le « personnel politique » qui en avait fait carrière…
Conséquence : Il faut imaginer un reclassement de ce « personnel compétent » vers de « nouveaux » secteurs et investir dans la réinsertion, l’éducation, la formation, la transition énergétique, l’agriculture biologique, etc.