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Préambule de l’album « Astérix en Corse »
Pour la plupart des gens, la Corse est la terre natale d’un empereur qui a laissé dans l’Histoire des pages aussi indélébiles que celles inspirées par notre vieux complice Jules César. C’est aussi le berceau d’un chanteur de charme à la longue et prestigieuse carrière, dont les refrains où il est question de Marinella et d’une belle Catarineta , tchi, tchi,, on fait le tour du monde. C’est aussi le pays de la vendetta, de la sieste, des jeux politiques compliqués, des fromages vigoureux, des cochons sauvages, des châtaignes, des succulents merles moqueurs et des vieillards sans âge qui regardent passer la vie.
Mais la corse c’est plus que tout cela. Elle fait partie de ces endroits privilégiés du globe qui ont un caractère, une forte personnalité que, ni le temps ni les hommes n’arrivent à entamer. C’est un des plus beaux pays du monde, qui justifie pleinement son appellation d’Île de Beauté.
Mais pourquoi ce préambule, vous demanderez-vous, parce que les Corses, que l’on décrit comme individualiste – alliant l’exubérance à la maîtrise de soi – nonchalant, hospitaliers, loyaux, fidèles en amitié, attachés à leur pays natal, éloquents et courageux, sont, eux aussi, plus que tout cela.
Ils sont susceptibles.