Non classé
Peut-on prévenir le terrorisme ?
Après ce qui vient de se passer, il est peut-être intéressant de se pencher sur ce problème.
La réponse serait OUI dans un monde apaisé, un monde qui ne souffrirait plus des discriminations économiques, culturelles, écologiques au plan de la nation comme au plan planétaire…
Plutôt que de prendre des mesures curatives, des mesures répressives ou de faire des effets d’annonce, il vaudrait peut-être mieux s’interroger du « POURQUOI ? », d’en connaître les causes et de tenter d’y remédier.
Pourquoi ces idées de rejet, de haine s’instaurent dans les banlieues ? Pourquoi l’islamisme y prend racine ? A l’inverse pourquoi ce rejet des « autres » est-il exacerbé par une politique de droite devenue extrême ? Pourquoi ces différences sociales dérivent-elles vers un « racisme » primaire ? Pourquoi ces nostalgiques recrutent-ils ?
Le terrorisme islamique.
Supporté par des théories fumeuses salafistes, sous prétexte d’un islam radical et de « Jehad », s’appuyant sur le conflit israëlo-palestinien, des Imans utilisent la faiblesse d’une jeunesse désœuvrée, pour lui inculquer des idées de meurtre, de vengeance,… L’idéal serait-il de mourir en martyr ? Et ça marche ! A preuve les derniers évènements de Montauban et de Toulouse..
Quand on n’a plus rien à gagner, plus rien à perdre même pas la vie, on est une proie facile. L’endoctrinement s’accompagne souvent d’une prise en charge sociale qui n’est plus assurée par l’Etat par manque de moyens. Cela facilite les choses quand le chômage atteint 50% de la jeunesse avec des parents qui, souvent, « démissionnent » car dépassés par les circonstances.
Si « on » était un peu plus à l’écoute des jeunes de ces banlieues qui, depuis des années, nous « bousculent » avec des mots, (chansons, slam, Rap,…), si l’on tentait de comprendre ces accès de révolte (voitures brulées, vandalismes divers et variés…), je pense qu’on n’en serait pas là. Les plans « Marshall » des banlieues, s’ils ont existé, n’ont jamais été à la mesure de l’attente de ces générations sacrifiées depuis près de 50 ans… : première, deuxième voire maintenant troisième génération…
J’ai retrouvé ce lien d’une chanson de Renaud qui date de près de 30 ans et qui, malheureusement, est toujours d’actualité ! Elle décrit assez bien le découragement de cette « Deuxième génération ».
Un jeune artiste (Salamay) exprime son rejet d’une société stigmatisante, et œuvre à travers sa musique pour retrouver « le vivre ensemble ». Voici quelques extraits de ses chansons.
Si la prison est déjà reconnue comme criminogène, tout le monde s’accorde à penser que le milieu carcéral est aussi propice à la propagande islamiste.
On retrouve dans les prisons 75% des « jeunes caïds» qui vivent de la drogues et des petits délits pour « alimenter » les quartiers tout en approvisionnant les « bourgeois » des centres villes. La population carcérale étant déjà « over-bookée » – Dieu ou Allah merci ! – tous les jeunes « délinquants » ne peuvent y être admis…
Si un Revenu de Base était instauré, ces jeunes n’auraient plus prétexte à dealer pour faire vivre le quartier. L’étape complémentaire serait de légaliser et médicaliser ces drogues venues d’ailleurs.
En supprimant les causes principales de délinquance (la misère et la drogue), l’emprise de l’islamisme serait déjà amoindrie. Les relations entre la population des quartiers et la police seraient apaisées. Une police de proximité pourrait enfin être efficace. Cette police qui, par le renseignement est bien plus efficace qu’une police de répression et de contrôle… Les circonstances atténuantes à la délinquance seraient fortement diminuées. Si la prison était encore nécessaire, on doit lui privilégier la réinsertion par des peines comme les Travaux Intérêts Généraux (TIG). L’obligation d’un Service Civique Obligatoire (SCO) devrait permettre aussi un meilleure mixité sociale et permettre ainsi aux citoyen(ne)s de mieux se connaître, de mieux se comprendre.
Parallèlement à la légalisation des stupéfiants, il faut prévoir un grand plan de désarmement de ces banlieues qui ont été soumises à la petite et grande délinquance.
Le terrorisme « d’extrême droite ».
Supporté par des théories nazies, ces nostalgiques continuent à agir sous prétexte de sauvegarder une « culture européenne» ! Pour preuve les derniers évènements de Norvège.
Ces éléments forcenés sont instrumentalisés par des partis nationalistes dangereux qui pointent du doigt les « boucs émissaires » que sont les immigrés (amalgamés avec les islamistes), les juifs et tous ceux qui les soutiennent.
Comment s’en prévenir ?
Le gouvernement norvégien, plutôt que de s’appuyer sur des mesures sécuritaires répressives a préféré faire preuve d’ouverture, d’altruisme. C’est sûrement meilleur que le repli sur soi
Là encore, si un Revenu de Base était instauré, si chaque citoyen avait la possibilité de mener à bien son projet de vie sans mettre sur le dos des « autres » les motifs de son échec (chômage, misère) nous n’en serions pas là.
En conclusion,
Le terrorisme fait son terreau de la misère sociale et culturelle.
Le Revenu de Base est une mesure préalable si on veut apaiser la société au plan national comme au plan planétaire. Le « vivre ensemble » ne sera possible qu’à cette condition.
Après avoir mis en place ces mesures préventives, il est évident que les responsables de folies meurtrières – il y aura toujours des fous furieux – doivent être combattus par tous les moyens et avec toute l’énergie possible pour retrouver cette sécurité que chacun est en droit d’exiger.
En réaction à cet article : voici un complément sur le Terrorisme politique