Non classé
Transports de proximité.
Il est tout à fait possible de mutualiser les transports et d’en assurer ainsi la gratuité à l’ensemble des citoyens d’une région. Mais, réduire le transport de proximité à une région sans se préoccuper des secteurs limitrophes aux autres régions semble être une aberration. Lors des régionales, la majorité des régions (exceptée l’Alsace sur le territoire métropolitain) étaient de gauche. Il aurait pu y avoir entente entre ces différentes régions pour tous les citoyens, en fonction de leurs domiciliations et des transports locaux, puissent avoir accès aux transports avec une augmentation de leur taxe locale (si justifiée par ces critères). La contribution des entreprises à hauteur de 50 % restant toujours valable.
Il serait intéressant de mettre en parallèle le coût actuel de la guichetterie et des contrôles (tant matériels qu’humains) face aux économies réalisées par le libre accès aux transports. Les quelques exemples de mise en place d’un tel système montrent que les transport en commun sont beaucoup plus utilisés et que les incivilités diminuent fortement.
Les touristes auraient toujours le droit à ces transports de proximité et y participeraient par une augmentation de la taxe locale de séjour.
transports rapides.
Actuellement lorsque l’on veut se déplacer à 500 km et plus, si l’on est plus de deux, Il paraît plus intéressant de prendre sa voiture. Dans ce cas il faudrait inciter ce public à utiliser le ferro-routage. Pour ce faire, il faudra réinventer ce système qui semble avoir été dévoyé. En effet, lorsque vous descendez par exemple a Nice, vous déposez votre voiture à Paris Bercy, elle sera transportée par la SERNAM le plus souvent en…camion !
Pourquoi ne pas imaginer, comme pour les » ferries » que les « usagers » se rendent en voiture dans des gares spécialisées situées à l’extérieur des agglomérations, montent leur véhicule sur le train, dans le wagon de destination par des plans inclinés. Ces wagons sont de simples plateaux ventilés avant embarquement et conditionnés pendant le voyage. Ils comportent (au plus simple) un passage de déplacement, des toilettes et des distributeurs de boissons, des prises électriques aux différents « standards » pour rechargements divers des batteries de voiture, d’ordinateurs et autres DVD, téléphones, e-phone,… , d’y séjourner pendant le trajet (plus court et sécurisé) tout en pouvant bénéficier des services que l’on peut y attendre : restauration, toilettes, chauffage.
Ces trains peuvent être TGV ou « rapides » (corail,…)
Un tel système aurait de multiples effets écologiques, politiques et économiques :
- les automobilistes ne seraient plus obligés d’acheter de gros véhicules (monospaces ou grosses berlines), les véhicules électriques (rechargeables pendant ces trajets) reprendraient tout leur intérêt.
- moins de service public affecté à la sécurité routière, moins de coût hostitalier, satisfaction des citoyens qui verraient l’intérêt individuel et collectif
- les productions des voitures « obsolètes » sont transformées en production de petits modèles et en construction de « matériel roulant ferroviaire »