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Ceux qui connaissent Reiser se souviennent peut-être de ses idées écologiques qu’il dessinait dans les Hara-Kiri-hebdo ou Charlie-hebdo de l’époque. Ces idées n’étaient pas si « débiles »…
Un exemple avant de continuer : le tracteur à hydrogène (gaz produit par le fermier)
Création d’Hydrogène et d’Oxygène.
Capacité de fabriquer et stocker l’énergie dans des petites unités en vue de remplacer les énergies fossiles dans le transport et le chauffage. Ce sont les micro-centrales.
Une éolienne ou un panneau solaire bien situés produisent de l’électricité comme peuvent en produire les chutes d’eau, les sources géothermiques, les flux et reflux des marées… L’intérêt (et l’inconvénient) de ces énergies renouvelables c’est la « décentralisation »
Cette électricité, quand elle est produite est stockée dans une batterie à partir de laquelle, par électrolyse de l’eau (H2O), on sépare l’hydrogène (2 volumes) et l’oxygène (1 volume).
A partir de compresseurs électriques branchés sur cette même batterie, les gaz produits sont alors compressés dans des containers adaptés en vue d’utilisation ultérieure
- pour des moteurs thermiques (hydrogène plus oxygène) non polluants (car restituant de la vapeur d’eau).
- pour des chaudières adaptées.
Ces containers standardisés pourront être utilisés en priorité localement et, en cas de surplus acheminés dans des stations services pour (et par) des véhicules hybrides non polluants.
Même si ce procédé est largement déficitaire en terme de rendement sauf à considérer Stanley Meyer comme un véritable inventeur crédible (???), il offre un intérêt écologique évident. Un moteur thermique à base d’hydrogène est plus performant et nécessite moins de carburant. Par contre le stockage d’un gaz dangereux doit être très étudié pour une sécurité exemplaire.
La standardisation des contenants est très importante. Ces containers doivent pouvoir se « brancher » en série pour obtenir des capacités de stockage importantes.
On peut très bien imaginer de « petites usines » à installer à proximité et qui apporterait une certaine autonomie. Pour rappel, le pétrole viendra à manquer. Il vaut mieux le réserver à la pétrochimie plutôt que de le « bruler ».
Le stockage peut se faire en développant de petites unités décentralisées pour compresser l’air, l’hydrogène et l’oxygène à partir de petites unités de production autonomes d’électricité générée par des éoliennes, , des panneaux solaires, des stations géothermiques… des moulins à eau (hydroliens).
Les « gros » barrages hydroélectriques doivent être « proscrits » pour des motifs écologiques (vallées inondées) et les risques majeurs de rupture comme cela pourrait se passer en Dordogne si « Bort les Orgues » ou « Marèges » venaient à céder. Pour mémoire c’était le même architecte à Malpasset (400 morts à Fréjus) qui a construit Marèges… Il est curieux qu’on ne retrouve pas le nom des architectes de « Bort » ou de « Vajont » en Italie (2 000 morts). La rumeur dit que c’est le même (André Coyne)
Conduites d’eau en sortie des châteaux d’Eau
Si, dans les conduites, ont disposait à tous les niveaux, et particulièrement en sortie de Châteaux, des micro-centrales alimentées par des ailettes internes aux canalisation, cela restituerait une partie de l’énergie dépensée pour pomper cette eau. En Espagne, aux Canari, l’autonomie énergétique est pratiquée avec ce principe, sauf qu’il est appliqué à très grande échelle pour restituer une énergie continue.
Les clôtures électrifiées : les « bergers ».
Ces clôtures peuvent être auto-alimentées par de petits moulins à vent situés sur les fils qui chargeront la batterie. En cas de surplus, on peut revenir à la situation précédente.
Les voitures à air comprimé et/ou à hydrogène.
Elles ne polluent pas mais nécessitent une énergie importante pour la compression.
L’air comprimé est une alternative (moins coûteuse) aux moteurs à hydrogène : utiliser les éoliennes et autres sources de création d’électricité pour « gonfler » des containers d’air comprimés.